Avec la campagne Spring 2026, intitulée “THE PORTRAIT SERIES II”, Givenchy poursuit le récit initié sous la direction créative de Sarah Burton et confirme la place centrale qu’occupent les relations humaines dans son vocabulaire visuel. Placée sous le thème “FRIENDS AND MUSES”, cette nouvelle série de portraits interroge ce qui se joue entre l’artiste, ses proches et les figures qui nourrissent son imaginaire.

Au cœur de cette saison, deux présences fortes : l’actrice américaine Rooney Mara et l’icône punk britannique Paul Simonon.

Photographiés par Collier Schorr, ils ne sont pas mis en scène comme de simples visages de campagne, mais comme les protagonistes d’un dialogue silencieux. Les images captent une forme de retenue, presque de suspension, où la force de Givenchy ne passe ni par l’esbroufe ni par le spectaculaire, mais par une intensité contenue, un regard, une posture, une ligne de vêtement qui prolonge le corps plutôt qu’elle ne le domine.
Sarah Burton résume elle‑même l’axe de cette campagne :
« Mes amis sont souvent mes muses, et mes muses deviennent souvent des amis. Le second volet de notre “Portrait Series” célèbre cette relation créative avec Rooney Mara et Paul Simonon. »
Cette phrase, loin d’être une simple note d’intention, donne la clé de lecture de “THE PORTRAIT SERIES II”. Loin de la distance glacée que la mode de luxe a longtemps cultivée, Burton installe un territoire où l’intime et le créatif se confondent, où l’on sent que la maison se nourrit de liens, de fidélités, de conversations qui débordent le cadre du studio.

Visuellement, la campagne joue sur cette tension entre élégance inhérente à Givenchy et sensibilité proche de la scène artistique contemporaine. Rooney Mara, avec sa présence à la fois fragile et tranchante, incarne une féminité presque spectrale, tandis que Paul Simonon apporte une mémoire du punk, une énergie de contre‑champ qui empêche toute lecture trop lisse de l’image. Ensemble, ils composent un diptyque qui raconte autant l’histoire de Givenchy que celle d’une certaine culture visuelle européenne, où le cinéma d’auteur et la musique contestataire se croisent dans un même cadre.
Autour d’eux, une équipe de haute volée vient affiner ce langage. Le stylisme de Camilla Nickerson souligne la précision des lignes et la manière dont les silhouettes semblent prolonger la personnalité de chaque protagoniste plutôt que la recouvrir. Jess Hallett signe un casting qui assume la singularité des visages plutôt que la standardisation de la beauté. Les cheveux, travaillés par Olivier Schawalder, et le maquillage de Lucia Pieroni renforcent cette impression d’authenticité maîtrisée, comme si l’on entrait dans un moment saisi entre deux prises plutôt que dans une image figée. En arrière‑plan, la direction créative de Ferdinando Verderi tisse l’ensemble en un récit cohérent, où chaque portrait devient un fragment d’histoire à part entière.
Collaboration presse officielle
